Pourquoi les stack tracks vont changer en profondeur notre façon de produire
Les dossiers sont très pratiques, mais ont deux défauts: les tranches de consoles disparaissent de la console principale, ce qui rend difficile l’usage des dossiers quand on commence a mixer. Et on ne peut pas facilement ajouter une piste a un dossier après l’avoir créé, il faut décompacter le dossier, re-sélectionner les régions et ré compacter en dossier. On pourrait ajouter une troisième lacune, on ne peut pas enregistrer directement dans un dossier, ce qui serait pourtant bien pratique pour de la prise multi micros.
Les Stack Tracks n’ont aucun des inconvénients des dossiers
A l’inverse, les Stack Tracks gèrent intelligemment la console de mix: Stack fermé, on ne voit qu’un fader, d’un type un peu spécial puisqu’il ne s’agit pas d’une tranche de console, mais simplement d’un fader logiciel, qui permet de gérer le volume du Stack. Stack ouverte, les tranches réapparaissent a côté de cette tranche qui permet tout de même d’automatiser volume, mutes et solos. Une fonction dont les dossiers sont dépourvus, et qui leur manque cruellement.
Que l’on utilise une Stack Track de dossier ou une Stack Track de sommation,on peut lui rajouter des pistes ou des régions par simple glisser déposer, et à l’inverse retirer du contenu en faisant glisser des régions ou une piste entière hors du Stack. On peut aussi enregistrer directement dans une Stack, et comme une Stack de sommation peut être enregistrée dans la bibliothèque comme patch, on va pouvoir rappeler en un click des configurations complexes multi entrées, par exemple.
Stack Tracks de sommation: gestion automatique des auxiliaires
C’est peut être l’aspect le plus intéressant des Stack Tracks. Si on considère le nombre d’opérations qu’on effectue en utilisant des auxiliaires pour créer des submixes, les Stack Tracks de sommation vont nous faire économiser beaucoup de temps et de câblage virtuel dans la table de mixage.
Quand on crée une Stack track de sommation, toutes les pistes du Stack sont automatiquement routées vers un auxiliaire libre. Stack ouvert, la console affiche les tranches contenues dans le Stack, et elles sont complètement opérationnelles. Stack fermé, seul l’auxiliaire apparaît dans la console. On peut donc gérer ainsi des mixes touffus tout en gardant cette possibilité que j’utilise beaucoup pour, à un certain stade du mix, ne plus avoir dans la console que mes sous groupes, et ce sans avoir à créer de groupes aux seules fins de pourvoir masquer les pistes que je ne souhaite plus avoir à l’écran.
Ajoutez à cela que faire un bounçe in place d’une Stack Track est sans doute la façon la plus simple et élégante de créer une stem. Idéal pour les remixes, ou pour la création de backing Tracks pour le live.
A suivre…
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